La saga Valis
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djikey
kofneo
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La saga Valis
Une lycéenne aux cheveux bleus, une Epée magique, une amie devenue rivale...
Ne parlant pas japonais, je suis bien incapable de vous exposer la teneur scénaristique détaillée de la quadrilogie Valis, du moins en ce qui concerne ses premier et dernier volets; les opus II et III ayant eu droit à leur version anglophone -avec le résultat que l'on connais en matière de packaging foireux-. J'ai néanmoins été chercher quelques infos sur le net, vous saurez donc tout... Plus tard.
Pour l'instant, sachez simplement que la "legend of a phantasm soldier" -je ne vous ferais pas l'affront de traduire- commence lorsque notre héroïne, Yuko, est sauvée de l'attaque soudaine d'un monstre sortie d'on-ne-sait-où par l'apparition fortuite d'une épée lumineuse aux pouvoirs dévastateurs.
Et c'est parti pour une dizaine de niveaux de cavalcade qui nous emmeneront des trottoirs de Tokyo au monde imaginaire de Valis (hé oui, faut bien qu'elle vienne de quelque part, cette épée)
Il est relativement important de savoir que Valis fut originellement une saga destinée au MSX, et rapidement portée sur une NES plus puissante. La raison n'en était d'ailleurs pas que graphique, puisque Valis sur MSX se révèle particulièrement injouable, la faute à l'incapacité de la machine à afficher un quelquonque scrolling -on se souvient de Vampire Killer, version "à tableaux" de Castlevania, ou du scrolling "par blocs" de Gradius/Nemesis.
Rapidement suivi d'un second épisode sur ce même MSX (et aussi sur PC88 et X68000), Valis commence à avoir son petit succes d'estime dans l'archipel.
On décide alors de profiter de la puissance des grosses consoles de l'époque, Valis premier du nom est porté sur Megadrive, et le second volet sur PC Engine CD. Les sorties se croiseront souvent, ainsi Valis II sort sur Megadrive après que Valis III ai vu le jour sur PCE-CD, et Valis IV sera porté sur SNES peu après sa sortie sur la console de NEC, mais pas sur Megadrive. Dernière étape de cette vie mouvementée, le tout premier Valis sera remixé en 1992 sur PCE-CD, avec tous les apports graphiques de Valis III mais un gameplay plus proche du deuxième opus -je vous expliquerais pourquoi un peu plus bas-.
A noter également la sortie sur Megadrive d'un Valis II "SD" tout kawaï répondant au doux nom de Syd of Valis.
Passé ces longues disgressions historiques, attardons-nous sur le gameplay.
Dans l'idée, un Valis ressemble à un bon vieux jeu de plate-forme/action comme on en trouvait dans les salles d'arcade du temps de Rastan et Rygar : ç'a un fort relent de beat'em all agrémenté ça et là de quelques sauts au millimètre. La majeure partie du temps, vous courrez droit devant vous, les yeux rivés sur les deux premieres lignes de pixels à la droite de l'écran pour prévenir de toute arrivée ennemie dans votre champ d'action. Valis est un jeu de réflexes, et la relative lenteur couplée à la faible portée de l'épée de Yuko place le joueur dans une constante crispation : il faut connaitre le niveau par coeur pour arriver au bout sans encombre. Ajoutez à cela la gestion de la puissance de l'attaque qui nous empêche de matraquer le bouton sous peine de ne plus avoir la moindre puissance et vous obtennez la quintescence du jeu d'action 2D old school.
En compensation, Yuko dispose d'une force de frappe phénoménale grace à la fameuse Epée de Valis. Au fil des power-up, on aura ainsi droit à des attaques toutes droits sorties de shoot'em up, allant du simple beam à faible portée accompagnant un coup d'épée à un shoot à tête chercheuse en passant par un 3-way façon Gradius qui traverse tout l'écran, les ennemis et les elements du decors pour un maxmimum de dégats.
Mais nous sommes bien ici dans une variante des de Ninjas et la petite soeur spirituelle de Sailor Moon qu'on dirige n'a rien à envier non plus à un Shinobi dans sa palette de mouvements : elle saute haut, court vite et est capable de glissades que le seul Megaman nous avait habitué à voir. Autant de références de gameplay, non pas pour vous montrer que Valis bouffe à tous les raterliers -quoique- mais bel et bien pour vous en illustrer la teneur, la série n'étant parvenue dans nos vertes contrées que tardivement, et n'ayant rencontré absolument aucun succès.
Bref, donc, dans Valis, on saute et on tue du démon (ou l'inverse, mais c'en deviendrait tendancieux), seule contre tous (oui, "seule, je vous rappelle que dans Valis, nous sommes une écolière).
Seule ? Ben non. Assez vite, une myriade de personnages secondaires vient s'ajouter au casting et ne se gêne pas pour prêter main forte à notre petit héroine. Ainsi, si dans le premier volet il vous faudra détruire les méchants en solo, dès le deuxième opus, l'histoire nous amène à rencontrer de précieuses aides, aides qui seront jouables à certains moments de Valis III pour devenir purement et simplement les personnages principaux du IV.
Evidemment, vous vous doutez bien qu'il s'agit à 99% de demoiselles à peine plus agée de notre jolie Yuko, et tout aussi peu vêtues.
Chaque épisode, de part son roster changeant, apporte son lot de petites variations poussant le joueur, même japanophobe, à continuer son exploration de cet univers à mi chemin entre les Guerres de Lodoss et Sailor Moon.
Projecteur...
Valis - à gauche sur NES, à droite sur MSX
Valis est en danger. Le seigneur Rogles, ivre de pouvoir, détruit une à une les sources de "lumière", plongeant le monde dans le chaos, libérant monstres et démons. Dans une dernière tentative pour sauver leur univers, les habitants de Valis appellent à l'aide l'âme pure qui pourra les sauver.
Sur Terre, Yuko est une gentille lycéenne qui s'inquiete d'un brusque changement de comportement chez son amie Reiko. Pas le temps de se poser plus de questions, elle est agressée par un immonde monstre. Recevant l'aide miraculeuse de l'Epée de Valis, Yuko est transportée dans ce monde magique où elle découvre Reiko, manipulée par Rogles, à la tête des armées du mal.
Sorties respectivement en 1986 et 1988, les versions MSX et NES de Valis sont sensiblement identiques, avec des niveaux hyper linéaires, peu de plates-formes -voire aucune-, on avance et on massacre les streums qui se présentent. Les sprites étant assez petits, le champ de vision est suffisant pour pouvoir anticiper légèrement, mais il faudra s'accrocher. Le jeu se fait au pixel, à l'arrachée, et merci les continues infinis.
Le défaut étant bien évidemment l'extreme redondance du gameplay, d'autant que si le MSX propose de varier les décors et de changer de temps en temps les sprites des ennemis, la NES se contente d'une labyrinthique ville et de 3-4 méchants, maximum. Seul rayon de soleil : le graphisme somme toute fort agréable du portage NES (les 8 couleurs du MSX, ça fait quand même mal aux yeux) et son style labyrithique pompant allegremment sur Castlevania Simon's Quest.
Valis - Megadrive
Sur Megadrive, c'est une toute autre chanson. Valis est beau, les sprites détaillés, et si le level-design est tout aussi rectiligne, la console de Sega offre tout de même quelques petites dénivellations. Par contre, l'animation est à la ramasse, les collisions totalement aléatoires, et le scrolling joue au yo-yo, tout comme le framerate, famélique. A noter que c'est dans cette version qu'apparaît le slide, et qu'il s'effectue non pas avec "bas+action" comme dans les épisodes qui suivront, mais avec le bouton C. Sorti en 1991, Valis sur Megadrive a tout du portage foireux. Heureusement, le volet PC-Engine CD rattrape le tout, mais j'en reparlerais plus loin.
Valis II - MSX
Rogles a été défait, et Valis reprend une vie paisible sous un nouvel Empereur, Megas, qui pousse l'envie de supprimer tout souvenir de Rogles jusqu'à faire assassiner tout partisant que l'ancien Seigneur de le Guerre put avoir. Sombrant peu à peu dans la folie et la paranoïa, Megas juge Yuko et l'Epée de Valis dangereuses pour son reigne, et leur donne la chasse.
1989 voit débarquer Valis II sur MSX. Ajouts notables, une gestion de l'inventaire et des pouvoirs du personnage et surtout la première apparition des cut-scenes (effrayantes!) qui firent le succès de la série -Valis sera même porté en anime-. Le scrolling et les animations font toujours la tronche, ça reste du MSX, mais c'est autrement plus rapide, et l'inventaire nous permet de changer d'arme et d'armure à n'importe-quel moment du jeu, rendant les combats un poil plus stratégiques. Dernier point : c'est notablement plus beau.
Syd of Valis - Megadrive
Pas de volet Megadrive, à la place, un remix Super Deformed en 1992, avec strictement le même level design que sur MSX, mais beaucoup plus beau -encore heureux !-. Détail curieux, dans la version US, Yuko est renommée "Syd", pour suivre avec le titre (Syd of Valis, pour ceux qui n'suivent pas).
Valis II - PCE-CD
Mais la révolution est arrivée : Valis II est le premier volet développé sur PC-Engine CD, en 1989 également. Et ça change tout. Le gameplay devient beaucoup plus nerveux, encore plus arcade -cet opus intronise un temps limite pour boucler le niveau, à la manière d'un Super Mario- et encore plus basé sur les réflexes du joueur. Malheureusement, le défaut majeur du jeu saute au yeux dès son premier niveau : le level-design est inexistant. On fonce droit devant en slashant du monstre. On regrattera également la disparition de l'inventaire de la version MSX, qui oblige à faire TRES attention non seulement aux ennemis, mais aussi aux power-ups qui trainent, certains ayant pour effet de nous faire revenir à un pouvoir moins puissant que celui qu'on possède sur l'instant. Reste des cut-scenes enfin jolies, des musiques entrainantes et des digits vocaux très convaincants. Un bien bel enrobage pour un gameplay qu'on peut objectivement qualifier de poussif. Le tir sera heureusement corrigé l'année d'après.
Re: La saga Valis
Deuxième partie, la faute au fofo qui trouvait mon message trop long
Valis III - PCE-CD
Sur Valis, un nouveau Seigneur, Glames, fait son apparition. Cham, une jeune guerrière, et sa soeur jumelle Valna, une magicienne, se rendent sur Terre et tentent de voler l'Epée de Valis pour se débarasser du tiran. Capturées, ce sera à Yuko de les sauver, et le monde de Valis avec.
Valis III débarque donc en 1990, directement sur PCE-CD. Le graph a évolué, le level-design aussi (on commence sur les toits des immeubles de Tokyo), et le supporting cast devient jouable. Au menu, 3 personnages aux looks et aux armes très différentes -et pas seulement d'aspect-, jouables chacune leur tour selon le niveau. Cham (traduite "Char" aux US, cherchez pas à comprendre) dispose d'un fouet, Valna lance des éclairs, et Yuko vera les pouvoirs de l'Epée de Valis décuplés par un sorcier.
Avec Valis III, la série atteint l'âge de la maturité, tout est ici plus beau, plus fort, plus prenant.... et plus dur.
Valis III - Megadrive
Plus dur en tout cas que sur Megadrive, qui en 1991 (si vous comptez bien, vous remarquerez que Valis I et III sont sortis tout deux en 91 et "Syd of" Valis II en 92. Logique!) vera son Valis III amputé de deux niveaux et de quelques obstacles. L'animation a considérablement évolué en comparaison de Valis II, mais c'est pas encore la panacée. Graphiquement très proche de la version PCE-CD, le jeu se traine, les sauts sont peu précis -et comme ils deviennent vraiment importants avec l'architecture plus aérienne des niveau, c'est franchement galère- et le son est complètement ravagé. Nouvel echec sur la console de Sega, on s'essaiera l'an prochain à celle de Nintendo.
Valis IV - PCE-CD
Mais avant Valis IV sort en 1991 sur PCE-CD un certain Valis - Legend of the Phantasm Soldier. Remake anoncé du premier volet profitant de la puissance de la PCE-CD et des évolutions de gameplay du troisème opus, ce Valis fourmille de petits détails. Ainsi, les plus pervers d'entre nous ne manqueront pas de remarquer que les dessous de Yuko se dévoilent à chaque saut de la demoiselle, qu'elle soit en costume d'écolière ou en guerrière de Valis. Ses animations ont toutes été refaites, et si sa vitesse d'animation offre une étrange impression de "ralenti" dans sa course, le tout est incroyablement détaillé, de même que les cut-scenes, désormais entièrement animées (parfois un peu à l'arrache, quand même), et comme toujours intégralement doublées. Evidemment, pas question ici de personnages secondaires, on revit, en mieux, la première quête de Yuko. Le seul ajout repris à Valis II et III est le slide, absent des opus MSX/NES. Le jeu est donc devenu beaucoup plus nerveux, tant grace à ce slide qu'à un systeme d'armement très bien vu, et le level-design prend de réelles allures de jeu de plate-forme dès le second niveau, un point non négligeable pour briser la monotonie.
Si Valis III était un très très bon jeu, ce Valis "1-bis" est tout bonnement excellent. La musique du premier niveau vous restra longtemps en tête
Un p'tit sprite pour la route
Valis IV - PCE-CD
Ayant vaincu Glames, Yuko eut droit à une place au panthéon des héros de Valis et put même devenir déesse de ce monde. Mais il semble que Valis ne doivent jamais rester en paix car, déjà, un homme du nom de Galgear se lance dans la recherche d'un anneau magique qui lui offrira toute lattitude pour reigner sur l'univers. Heureusement, les dieux veillent, et Galgear, incapable de contrôler les pouvoirs de l'anneau, fut enfermé dans un cristal.
15 ans passent, et Galgear parvient enfin à se libérer de sa prison, kidnappant Valna par la même occasion. Rena, une des meilleures guerrières lancée à la poursuite du despote par Cham, emmène sa jeune soeur Amu avec elles. A trois, elles parviennent à pénétrer dans la forteresse de Galgear.
Comme vous pouvez le voir, l'histoire de ce Valis sorti en 1992 est considérablement plus étoffée que d'ordinaire, ajoutant encore à la déception de l'absence de version anglophone.
De nos héroines, seule reste Cham, accompagnée d'un nouveau duo tout aussi mignon et d'une quatrième, Asfar, qui rejoindra la petite troupe plus tard dans le jeu -on commence avec "seulement" Rena et Amu-. Fini le "chacun son tour", nos guerrière sont désormais "switchables" grace au bouton select, chacune ayant des capacités précises. Amu, plus légère, est ainsi capable de faire un double saut là où Cham, de loin la plus forte, sera à même de briser certains murs. Ajoutez à ce gameplay coopératif un systeme d'items et de power-up toujours aussi réussi et un level-design bourré de pièges en tout genres, et vous avez là la quintescence de la saga Valis. Un jeu beau, sans temps morts -si ce n'est les dialogues écrits in-game, incompréhensibles car en japonais, et qui donnent souvent des indications de gameplay que nous sommes réduits à deviner en appuyant sur les boutons-, aux musiques somptueuses et au character-design des plus sympathiques.
Valis IV - SNES
La version SNES, Super Valis IV, n'est en revanche pas très reluisante. A l'image d'un Castlevania Vampire's Kiss ravagé comparé à Rondo of Blood, SV4 est amputé de TOUTES les scènes cinématiques, voit ses musiques (mal) refaites, et perd le gameplay coop en réduisant le casting à UN SEUL personnage : Rena. Le "niveau spécial", créé spécialement pour ce portage, n'y changera rien (surtout qu'en échange, deux niveaux PCE-CD ont été supprimés) : si, comme Vampire's Kiss, Super Valis IV reste un bon jeu au demeurant, il n'en reste pas moins une cruelle désillution pour ceux qui ne possèdent pas de PCE-CD.
Dernier fait d'arme de l'épée de Valis ?
Dérivant sans fin depuis la fin de la PCE-CD, la firme à l'origine de saga, en dépôt de bilan fin 2006 et bien au fait des trips des otakus quant à la vision de la petite culotte de l'héroïne et à la profusion de personnages féminins de bikini armor, décida de ramener Yuko et ses copines sur le devant de la scène..... hentaï.
Triste fin.
Valis III - PCE-CD
Sur Valis, un nouveau Seigneur, Glames, fait son apparition. Cham, une jeune guerrière, et sa soeur jumelle Valna, une magicienne, se rendent sur Terre et tentent de voler l'Epée de Valis pour se débarasser du tiran. Capturées, ce sera à Yuko de les sauver, et le monde de Valis avec.
Valis III débarque donc en 1990, directement sur PCE-CD. Le graph a évolué, le level-design aussi (on commence sur les toits des immeubles de Tokyo), et le supporting cast devient jouable. Au menu, 3 personnages aux looks et aux armes très différentes -et pas seulement d'aspect-, jouables chacune leur tour selon le niveau. Cham (traduite "Char" aux US, cherchez pas à comprendre) dispose d'un fouet, Valna lance des éclairs, et Yuko vera les pouvoirs de l'Epée de Valis décuplés par un sorcier.
Avec Valis III, la série atteint l'âge de la maturité, tout est ici plus beau, plus fort, plus prenant.... et plus dur.
Valis III - Megadrive
Plus dur en tout cas que sur Megadrive, qui en 1991 (si vous comptez bien, vous remarquerez que Valis I et III sont sortis tout deux en 91 et "Syd of" Valis II en 92. Logique!) vera son Valis III amputé de deux niveaux et de quelques obstacles. L'animation a considérablement évolué en comparaison de Valis II, mais c'est pas encore la panacée. Graphiquement très proche de la version PCE-CD, le jeu se traine, les sauts sont peu précis -et comme ils deviennent vraiment importants avec l'architecture plus aérienne des niveau, c'est franchement galère- et le son est complètement ravagé. Nouvel echec sur la console de Sega, on s'essaiera l'an prochain à celle de Nintendo.
Valis IV - PCE-CD
Mais avant Valis IV sort en 1991 sur PCE-CD un certain Valis - Legend of the Phantasm Soldier. Remake anoncé du premier volet profitant de la puissance de la PCE-CD et des évolutions de gameplay du troisème opus, ce Valis fourmille de petits détails. Ainsi, les plus pervers d'entre nous ne manqueront pas de remarquer que les dessous de Yuko se dévoilent à chaque saut de la demoiselle, qu'elle soit en costume d'écolière ou en guerrière de Valis. Ses animations ont toutes été refaites, et si sa vitesse d'animation offre une étrange impression de "ralenti" dans sa course, le tout est incroyablement détaillé, de même que les cut-scenes, désormais entièrement animées (parfois un peu à l'arrache, quand même), et comme toujours intégralement doublées. Evidemment, pas question ici de personnages secondaires, on revit, en mieux, la première quête de Yuko. Le seul ajout repris à Valis II et III est le slide, absent des opus MSX/NES. Le jeu est donc devenu beaucoup plus nerveux, tant grace à ce slide qu'à un systeme d'armement très bien vu, et le level-design prend de réelles allures de jeu de plate-forme dès le second niveau, un point non négligeable pour briser la monotonie.
Si Valis III était un très très bon jeu, ce Valis "1-bis" est tout bonnement excellent. La musique du premier niveau vous restra longtemps en tête
Un p'tit sprite pour la route
Valis IV - PCE-CD
Ayant vaincu Glames, Yuko eut droit à une place au panthéon des héros de Valis et put même devenir déesse de ce monde. Mais il semble que Valis ne doivent jamais rester en paix car, déjà, un homme du nom de Galgear se lance dans la recherche d'un anneau magique qui lui offrira toute lattitude pour reigner sur l'univers. Heureusement, les dieux veillent, et Galgear, incapable de contrôler les pouvoirs de l'anneau, fut enfermé dans un cristal.
15 ans passent, et Galgear parvient enfin à se libérer de sa prison, kidnappant Valna par la même occasion. Rena, une des meilleures guerrières lancée à la poursuite du despote par Cham, emmène sa jeune soeur Amu avec elles. A trois, elles parviennent à pénétrer dans la forteresse de Galgear.
Comme vous pouvez le voir, l'histoire de ce Valis sorti en 1992 est considérablement plus étoffée que d'ordinaire, ajoutant encore à la déception de l'absence de version anglophone.
De nos héroines, seule reste Cham, accompagnée d'un nouveau duo tout aussi mignon et d'une quatrième, Asfar, qui rejoindra la petite troupe plus tard dans le jeu -on commence avec "seulement" Rena et Amu-. Fini le "chacun son tour", nos guerrière sont désormais "switchables" grace au bouton select, chacune ayant des capacités précises. Amu, plus légère, est ainsi capable de faire un double saut là où Cham, de loin la plus forte, sera à même de briser certains murs. Ajoutez à ce gameplay coopératif un systeme d'items et de power-up toujours aussi réussi et un level-design bourré de pièges en tout genres, et vous avez là la quintescence de la saga Valis. Un jeu beau, sans temps morts -si ce n'est les dialogues écrits in-game, incompréhensibles car en japonais, et qui donnent souvent des indications de gameplay que nous sommes réduits à deviner en appuyant sur les boutons-, aux musiques somptueuses et au character-design des plus sympathiques.
Valis IV - SNES
La version SNES, Super Valis IV, n'est en revanche pas très reluisante. A l'image d'un Castlevania Vampire's Kiss ravagé comparé à Rondo of Blood, SV4 est amputé de TOUTES les scènes cinématiques, voit ses musiques (mal) refaites, et perd le gameplay coop en réduisant le casting à UN SEUL personnage : Rena. Le "niveau spécial", créé spécialement pour ce portage, n'y changera rien (surtout qu'en échange, deux niveaux PCE-CD ont été supprimés) : si, comme Vampire's Kiss, Super Valis IV reste un bon jeu au demeurant, il n'en reste pas moins une cruelle désillution pour ceux qui ne possèdent pas de PCE-CD.
Dernier fait d'arme de l'épée de Valis ?
Dérivant sans fin depuis la fin de la PCE-CD, la firme à l'origine de saga, en dépôt de bilan fin 2006 et bien au fait des trips des otakus quant à la vision de la petite culotte de l'héroïne et à la profusion de personnages féminins de bikini armor, décida de ramener Yuko et ses copines sur le devant de la scène..... hentaï.
Triste fin.
Dernière édition par kofneo le Mer 14 Jan - 0:16, édité 1 fois
Re: La saga Valis
Très intéressant ce test, bien complet et tout!
Je bavais sur les screens des versions Nec, les cut-scenes en animé etc que je voyais dans les magasines, et en fait c'est un des premiers jeux que j'ai testé quand j'ai découvert l'émulation, sûrement la version Super-Nes donc, et j'avais été très déçu, c'était pas comme je l'imaginais grrr!
Mais bon quand tu dis "La version SNES n'est en revanche pas très reluisante" ben ça me rassure du coup, je les rajoute à ma liste de jeux à faire
(sur PC-CD of course!)
ps: attention, il y a des fanboys de Vampire's Kiss qui traînent ici^^
Je bavais sur les screens des versions Nec, les cut-scenes en animé etc que je voyais dans les magasines, et en fait c'est un des premiers jeux que j'ai testé quand j'ai découvert l'émulation, sûrement la version Super-Nes donc, et j'avais été très déçu, c'était pas comme je l'imaginais grrr!
Mais bon quand tu dis "La version SNES n'est en revanche pas très reluisante" ben ça me rassure du coup, je les rajoute à ma liste de jeux à faire
(sur PC-CD of course!)
ps: attention, il y a des fanboys de Vampire's Kiss qui traînent ici^^
Re: La saga Valis
A quiconque voudrait s'essayer à Valis, je conseillerais de zapper le second opus, bien trop limité et au level-design inexistant.djikey a écrit:Je bavais sur les screens des versions Nec, les cut-scenes en animé etc que je voyais dans les magasines, et en fait c'est un des premiers que j'ai testé quand j'ai découvert l'émulation, sûrement la version Super-Nes donc, et j'avais été très déçu, c'était pas comme je l'imaginais grrr!
Mais bon quand tu dis "La version SNES n'est en revanche pas très reluisante" ben ça me rassure du coup, je les rajoute à ma liste de à faire
(sur PC-CD of course!)
Testez Valis III si vous préférez une version anglophone, mais si voir 2 minutes de japanime en VO non sous-titrée entre chaque niveau et expérimenter le gameplay par vous même à cause des indications illisibles à l'écran ne vous fait pas peur, jetez vous sur Valis IV et Legend of the Phantasm Soldier (ce dernier n'étant d'ailleurs pas évident à trouver, j'ai finalement choppé un iso en cherchant avec le nom jap' : Mugen Senshi Valis), qui sont incontestablement les deux meilleurs de la série -et, étant les deux derniers sortis, ça n'a rien d'étonnant-.
A la limite, si vous coincez, demandez-moi, je devrais être en mesure d'héberger ces isos quelques temps
Mais j'aime bien Vampire's Kiss, moi aussi.djikey a écrit:: attention, il y a des fanboys de Vampire's Kiss qui traînent ici^^
Faut pas confondre, j'ai pas dit qu'il était mauvais, attention, j'ai dit qu'à comparer avec la version PCE-CD, on était en droit de faire la gueule.
C'est pas pareil
Re: La saga Valis
Personnellement j'ai retourné Vampire Kiss et Dracula X sur PC engine et je ne les considère au final pas comme les même jeux.
Ok dans les deux on joue Ricther, il peut faire les mêmes actions etc, mais au delà de ça et des pistes audio rien n'est pasreil, les niveaux ne sont pas les mêmes, tout comme les boss. La comparaison avec Rondo of Blood ne me parait pas être très intéressante, malgré que le jeu se veut être "un portage" de l'opus NEC.
Pour moi Vampire Kiss et Chi no rondo ne sont pas les mêmes jeux, je les apprécies l'un comme l'autre même si je garde une préférence pour l'opus PC engine qui reste pour moi le meilleur épisode de la Castlevania.
Ok dans les deux on joue Ricther, il peut faire les mêmes actions etc, mais au delà de ça et des pistes audio rien n'est pasreil, les niveaux ne sont pas les mêmes, tout comme les boss. La comparaison avec Rondo of Blood ne me parait pas être très intéressante, malgré que le jeu se veut être "un portage" de l'opus NEC.
Pour moi Vampire Kiss et Chi no rondo ne sont pas les mêmes jeux, je les apprécies l'un comme l'autre même si je garde une préférence pour l'opus PC engine qui reste pour moi le meilleur épisode de la Castlevania.
Re: La saga Valis
ouaaa t'as bien bossé kofnéo !! tu vraiment donné envie d'y joué !! Une saga qui me donne vraiment envie maintenant, ouai parce que j'en avais entendu parler !
Bon boulot en tout cas !
Bon boulot en tout cas !
Re: La saga Valis
Je ne connaissais absolument pas cette série, honte à moi. J'ai plus qu'à trouver une cartouche pour réparer mon erreur ( je trouve de plus en plus insupportable de jouer sur mon pc...)
Excellent test écrit, abondamment illustré et mis en page avec soin, que demande le peuple?
Excellent test écrit, abondamment illustré et mis en page avec soin, que demande le peuple?
Re: La saga Valis
Usulmaster a écrit: je trouve de plus en plus insupportable de jouer sur mon pc...
C'est bien, rejoint mon groupe, nous allons monter une scte et devenir les maîtres du monde.
Re: La saga Valis
Tim a écrit:Personnellement j'ai retourné Vampire Kiss et Dracula X sur PC engine et je ne les considère au final pas comme les même jeux.
Ok dans les deux on joue Ricther, il peut faire les mêmes actions etc, mais au delà de ça et des pistes audio rien n'est pasreil, les niveaux ne sont pas les mêmes, tout comme les boss. La comparaison avec Rondo of Blood ne me parait pas être très intéressante, malgré que le jeu se veut être "un portage" de l'opus NEC.
Pour moi Vampire Kiss et Chi no rondo ne sont pas les mêmes jeux, je les apprécies l'un comme l'autre même si je garde une préférence pour l'opus PC engine qui reste pour moi le meilleur épisode de la Castlevania.
Comme tu as raison...
Vampire's Kiss possède des musiques tout aussi jouissives que la version Nec et des graphismes supérieurs.
Même un niveau non présent dans la version Nec.
La version SFC a un vrai cachet qui fait qu'on s'y attache.
Alalalala les "on dit"...
Faut arrêter sérieux.. je vous renvoi à mon test écrit sur Snes-fr pour vous montrer ce que j'en pense sérieusement. http://www.snes-fr.com/dossier-super-nintendo_8_castlevania---vampires-kiss.html
Hedge- Messages : 16
Date d'inscription : 26/12/2008
Re: La saga Valis
On peut effectivement le voir comme ça.Tim a écrit:Personnellement j'ai retourné Vampire Kiss et Dracula X sur PC engine et je ne les considère au final pas comme les même .
Ok dans les deux on joue Ricther, il peut faire les mêmes actions etc, mais au delà de ça et des pistes audio rien n'est pasreil, les niveaux ne sont pas les mêmes, tout comme les boss. La comparaison avec Rondo of Blood ne me parait pas être très intéressante, malgré que le jeu se veut être "un portage" de l'opus NEC.
Pour moi Vampire Kiss et Chi no rondo ne sont pas les mêmes , je les apprécies l'un comme l'autre même si je garde une préférence pour l'opus PC engine qui reste pour moi le meilleur épisode de la Castlevania.
Dans ce cas de figure, Vampire's Kiss devient un peu le pendant des Super Castlevania IV et Castlevania Chronicles, tout deux remakes de l'aventure originelle.
Hedge a écrit:Vampire's Kiss possède [...] graphismes supérieurs.
Oui, bon, faut quand même pas déconner non plus, hein
Hedge a écrit:La version SFC a un vrai cachet qui fait qu'on s'y attache.
Là, par contre, c'est une bonne formulation.
Les sprites se détachent différemment, ça bouge pas tout à fait pareil, et y'a moins de scrollings différentiels. Perso, je suis un fanatique des à 12mille scrollings en parallèle, mais Vampire's Kiss a effectivement un "cachet" qui le rend tout aussi appréciable que la version PCE-CD. Tout n'étant qu'une affaire de console à disposition et de goût
Perso, je n'ai jamais eu de SNES ou d'affinité avec sa ludothèque, et j'adore les scènes d'anime qui ponctuent la version PCE-CD. L'emballage me rapproche donc plus de celle-ci.
Par contre, pour en revenir au sujet de ce test, si vous voulez jouer à Super Valis IV, n'essayez surtout pas la version PCE-CD avant, vous enverriez voler la cartouche illico Là où Vampire's Kiss dispose de sa propre identité, Super Valis IV n'est vraiment qu'un portage fadasse extremement limité par les contraintes du support cartouche
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